Nettoyage monobrosse : le guide complet pour utiliser une monobrosse
⏳ Temps de lecture : 5 min
🗓️ Date de rédaction : 19/05/2023
Comment obtenir un sol propre et brillant en toutes circonstances ? Comment assurer l’entretien de tous types de sols avec un seul et même appareil ? La réponse, c’est la monobrosse : une machine d’entretien qui fait tourner une brosse ou un disque à haute ou basse vitesse, pour un nettoyage en profondeur de vos espace de bureaux. Le nettoyage monobrosse a l’avantage de s’adapter à toutes les surfaces et à tous les revêtements, et d’être multifonction : on l’utilise aussi bien pour des opérations de nettoyage, de décapage, de lustrage, et même de ponçage. Bref, la monobrosse est proprement indispensable. Voici tout ce qu’il faut savoir.
Qu’est-ce qu’une monobrosse ?
Le nettoyage monobrosse s’appuie sur l’utilisation d’un matériel bien particulier : la monobrosse. Une machine à ne pas confondre avec une autolaveuse ou un aspirateur, puisqu’elle est employée pour l’entretien courant de tout type de surface : pierre, carrelage, parquet, marbre, sols plastiques ou thermoplastiques, linoléum, etc. Plutôt des sols durs, donc, même si les monobrosses servent également à l’entretien des moquettes et des tapis.
L’appareil est généralement câblé, donc branché au secteur (le poids d’une batterie le rend plus pratique, mais aussi moins maniable), et il est toujours équipé de deux roues latérales qui permettent de le déplacer sans faire toucher le sol à la brosse ou au disque.
Constitution de la monobrosse de nettoyage
De loin, la monobrosse s’apparente à un aspirateur vertical : elle est constituée d’un manche réglable (le timon) surmonté d’un guidon constellé de commandes. Ce qui change, c’est sa base : le timon est relié à un moteur électrique qui fait tourner une brosse ou un disque, au niveau d’un plateau de nettoyage.
En guise d’accessoire, un réservoir fixé sur le manche et associé à une commande accessible depuis le guidon permet d’injecter de l’eau et du produit d’entretien à travers la brosse, pour les opérations de lavage.
Revenons un instant sur le plateau, élément essentiel du nettoyage monobrosse. Ce plateau accueille, au choix, une brosse, un disque (ou « pad ») identifié par sa couleur et sa texture, ou encore un décapeur. Il est entraîné par le moteur électrique silencieux, d’une puissance allant de 1 000 à 3 000 watts, qui permet d’atteindre la vitesse de rotation voulue – nous verrons plus bas comment cette vitesse est associée au type d’utilisation.
Brosses et disques : tout ce qu’il faut pour le nettoyage monobrosse
Pour le nettoyage, la monobrosse est équipée d’une brosse ou d’un disque, en fonction de l’utilisation qu’on souhaite en faire et du type de sol.
- La brosse est un outil de nettoyage polyvalent qui convient à tous types de sols, notamment lorsque la crasse est incrustée dans le revêtement. Il existe plusieurs brosses en fonction des besoins : des brosses en nylon pour nettoyer les sols durs, des brosses de shampouinage pour les moquettes et les tapis, etc.
- Le disque de lavage s’utilise seul ou en complément de la brosse. Circulaire et évasé en son centre, il s’installe sur le plateau équipé d’un Velcro. Pour un nettoyage monobrosse efficace (et pour un travail de qualité), il faut toutefois choisir la bonne couleur en fonction de la tâche à accomplir. On y revient plus bas.
La monobrosse peut aussi se changer en ponceuse, selon les accessoires choisis. À ce titre, on peut placer sur le plateau Velcro un disque avec papier abrasif (grains 40 à 120), afin de poncer les parquets en bois massif, par exemple avant de vernir ou de vitrifier.
Le choix et l’utilisation des disques pour la monobrosse
Les disques des monobrosses sont conçus pour remplacer les brosses dans le cadre de l’entretien (essentiellement, mais pas seulement) des sols lisses. Il est tentant de penser que tous les disques se ressemblent, et pourtant : chaque disque, ou « pad », correspond à une utilisation bien particulière et s’adapte à des sols très spécifiques. Le choix du mauvais disque pour un nettoyage monobrosse peut entraîner des dégâts importants – et irréversibles – sur les surfaces : il s’agit donc de veiller à leur protection.
Un disque monobrosse se choisit essentiellement en fonction de sa couleur. Plus elle est foncée, plus le disque est abrasif, et plus celui-ci va « gratter » fort la surface du sol. Voici un petit récapitulatif :
- Disque noir : pour les opérations de décapage et de récurage importantes. Pour tous les types de sols, y compris thermoplastiques, qui sont usés ou souillés.
- Disque marron : pour un nettoyage important de tous les sols, surtout les surfaces souples (plastique ou linoléum).
- Disque violet : pour le décapage des sols durs (béton et ciment) qui sont souillés ou pollués.
- Disque vert : pour le nettoyage monobrosse, le décapage et le récurage des sols fortement encrassés. Utilisation humide (avec de l’eau).
- Disque rouge : pour le nettoyage léger de tous les sols, à sec ou humide, et particulièrement pour les sols thermoplastiques. Idéal pour la spray-méthode – le détachage d’un sol protégé par une émulsion.
- Disque beige/blanc : pour le lustrage et le polissage de tous types de sols, afin d’obtenir un aspect brillant et lisse.
- Disque bleu : pour le nettoyage des surfaces souples, comme les sols en tissu et les moquettes (nettoyage monobrosse en profondeur).
Il existe d’autres types de disques à choisir en fonction de leur texture, par exemple :
- Le disque de cristallisation (en laine d’acier) pour la pierre et le marbre.
- Le disque Scotch-Mesh pour la remise en état des parquets cirés ou vitrifiés.
- Le disque diamant pour le nettoyage à haute brillance des sols.
Attention : avant de se lancer dans un nettoyage monobrosse complet, il est préférable de tester le disque sur une petite surface. Notez que les disques pads sont lavables et réutilisables.
Comment procéder à un nettoyage monobrosse ?
Le nettoyage monobrosse se caractérise par son efficacité et par ses grandes performances en matière d’entretien.
La machine permet de réaliser plusieurs opérations : lustrage, décapage, récurage, ponçage, décrassage, lavage, etc. Il est même possible d’ajouter un kit d’aspiration des poussières sur la tête de nettoyage pour la transformer en aspirateur.
Néanmoins, son utilisation suppose d’avoir une bonne connaissance du matériel et de la méthode à employer, comme un nettoyeur professionnel sait le faire. Nous allons voir maintenant comme se déroule un nettoyage monobrosse, une fois la bonne brosse ou le bon disque choisi.
La préparation du nettoyage de surface
La première chose à faire, c’est d’optimiser la prise en main du matériel, pour une question de confort aussi bien que de sécurité. Ainsi, le timon peut être réglé verticalement : il faut le placer à hauteur du bassin pour un bon nettoyage monobrosse.
Une fois l’appareil mis en route, la bonne méthode consiste à esquisser des mouvements de droite à gauche. L’essuyage doit se faire progressivement et avec douceur, sur l’ensemble de la surface à nettoyer.
Notez que le guidon de la monobrosse peut être incliné quasiment à l’horizontale pour accéder aux endroits difficiles, et que la machine est faite pour passer sous les radiateurs.
L’importance de la vitesse de rotation
C’est le cœur du nettoyage monobrosse : pour un travail de qualité, il est essentiel d’opter pour la vitesse de rotation adaptée. Celle-ci désigne la vitesse à laquelle la brosse ou le disque va tourner. À chaque utilisation correspond donc une vitesse d’essuyage donnée.
- Basse vitesse de rotation. Lors d’un nettoyage monobrosse à basse vitesse, le moteur fait tourner le plateau entre 100 et 250 tours par minute.
- Pour le décapage, le lavage, le shampouinage et l’entretien quotidien des sols, ainsi que pour la cristallisation du marbre ou de la pierre.
- Pour les sols durs et fragiles, pour les moquettes, et pour nettoyer les revêtements très sales : cette vitesse de rotation est trop faible pour endommager les surfaces.
- Haute vitesse de rotation. Lors d’un nettoyage monobrosse à haute vitesse, le moteur fait tourner le plateau entre 300 et 600 tours par minute, et jusqu’à 3 000 tours pour une monobrosse à très haute vitesse.
- Pour le lustrage et le polissage à sec (pas pour le décapage), et pour le spray méthode.
- Pour les sols souples et durs (pierre, carrelage, béton, grès), peu encrassés. Plus la vitesse est élevée, plus on optimise la brillance et la propreté.
- Bi-vitesse. Pour un nettoyage monobrosse équilibré et une utilisation polyvalente (entre 150 et 450 tours par minute). Pour les sols irréguliers avec utilisation de la brosse, pour effacer les rayures peu profondes, et pour les grandes surfaces.
Les méthodes spécifiques du nettoyage monobrosse
Au-delà des opérations « classiques » d’entretien, comme le lavage, le lustrage, le décapage et le récurage, le nettoyage monobrosse permet de réaliser d’autres tâches particulières.
- La cristallisation des sols en pierre ou en marbre. Il s’agit d’améliorer la résistance des sols en surface, à l’aide d’un disque spécifique qui modifie la structure moléculaire du revêtement. Cette opération permet de durcir la pierre ou le marbre, sur une hauteur de quelques centièmes de millimètres. Ce qui lui offre une meilleure protection.
- L’essuyage des moquettes. L’aspirateur ne peut pas tout faire : en cas de moquette abîmée et souillée, un nettoyage avec une monobrosse permet de redonner aux fibres toute leur souplesse. Il s’agit d’une opération de nettoyage à sec (pour ne pas risquer de mettre de l’eau sur la moquette) qui consiste à diffuser un détergent sous forme de vapeur, puis à faire tourner une brosse couverte d’une bonnette en fibres de coton. Résultat garanti !
- Le spray méthode. Lorsque les sols sont traités avec des émulsions, ils subissent plus durement les agressions comme le trafic routier, les pieds des marcheurs, ou les talons hauts des dames. Cette méthode de nettoyage consiste à appliquer une solution spéciale sur le sol, puis à passer la monobrosse en optant pour une haute vitesse de rotation. Cette action conjuguée corrige les défauts et redonne aux surfaces leur aspect brillant.
La qualité du produit d’entretien
Le nettoyage monobrosse s’appuie sur la machine elle-même, bien entendu, mais aussi sur des produits d’entretien professionnels. Un réservoir fixé au timon de la monobrosse permet d’injecter de l’eau mélangée à un produit d’entretien, par exemple une lessive, afin de laver les surfaces plus efficacement et de garantir un travail de qualité.
Pour des opérations comme le décapage, la cristallisation ou l’entretien du parquet, il est indispensable d’associer à la monobrosse un produit spécifique, idéalement professionnel. L’agent nettoyeur doit savoir précisément quel produit utiliser et comment en tirer le meilleur parti.
Le nettoyage monobrosse sur de grandes surfaces
Le nettoyage des grandes surfaces (halls, couloirs, magasins alimentaires…) à l’aide d’une monobrosse demande une préparation particulière. En effet, un matériel câblé, en raison de la limitation de sa portée, n’est pas idéal : il faut alors avoir recours à une monobrosse tractée ou autoportée (sur laquelle on monte et que l’on conduit à l’aide d’un volant).
Ces monobrosses ont plusieurs spécificités qui améliorent leurs performances pour le nettoyage des grandes surfaces : pression constante de contact au sol (pour un polissage uniforme), disques ou brosses de grand format pour nettoyer une plus grande surface en simultané, aspiration des poussières, autonomie élevée, démontage aisé des composants nettoyants, etc. Elles ont toutefois un prix plus élevé que les monobrosses traditionnelles.
Les accessoires pour optimiser le nettoyage monobrosse
La monobrosse peut être associée à des accessoires qui viennent améliorer son utilisation et la rendre plus performante. Florilège :
- Un aspirateur fixé sur le timon, qui récupère la poussière produite par la monobrosse au moment d’exercer la friction sur le sol, et l’amène vers un sac dédié.
- Un réservoir fixé sur le timon, qui accueille l’eau et le produit d’entretien à injecter directement à travers la brosse ou le disque.
- Des brosses spécifiques pour le shampouinage des moquettes (à sec ou humide).
- Une brosse en pierre pour polir les sols en béton.
- Un diffuseur de produit aérosol (« sprayeur ») pour les sols modernes.
- Un compresseur à mousse sèche, qui évapore l’eau et le produit de nettoyage pour en faire une mousse spéciale – une solution idéale pour les tapis et les moquettes.
- Un distributeur de cire de lustrage.
L’achat ou la location d’une monobrosse – ou l’intervention d’une société spécialisée dans le nettoyage !
Une monobrosse est une machine professionnelle de nettoyage, coûteuse à l’achat. Une alternative consiste à louer le matériel auprès des distributeurs adéquats : la location revient moins cher (jusqu’à une centaine d’euros pour la journée) que l’achat, sachant qu’il vous faut acquérir vous-même les disques et les produits d’entretien.
Enfin, la meilleure solution pour un nettoyage monobrosse consiste à faire appel à une entreprise spécialisée dans les prestations de nettoyage professionnel. C’est encore plus avantageux que la location de la machine, puisque vous bénéficiez de l’expérience et des compétences d’un nettoyeur aguerri qui vient réaliser les opérations de nettoyage dans vos locaux !
Aboubacar CHERIF
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